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« Crédit
Agricole. Les chemins de l’Innovation » : « vaste programme », comme
aurait dit certain… Général, et, ma foi, dans le cas précis, il aurait eu
tout à fait raison.
Car, en ce
18 février, le très sympathique et compétent Robert Moulié nous présente,
à nous les « Anciens » réunis, très nombreux – plus de 130 au minimum –, à
Serres-Castet, un PROGRAMME à rendre non seulement jalouse, mais, plus
encore, inquiète la… « Concurrence ». Avec la très précieuse et fort
souriante collaboration de Anne Cayron, le conférencier nous a, en effet,
présenté, dans un langage très clair, agrémenté de nombreuses projections
– et la « sono » fonctionnait parfaitement ! Idem pour la… « vidéo » ! –,
tout un ensemble de décisions destinées à donner un nouvel essor à notre
chère vieille « Banque VERTE ».
En fait, et pour
résumer, il s’agit, notamment, de la mise en place d’un « Pacte CLIENT » à
partir d’une « nouvelle ORGANISATION » placée sous le signe de
l’… « INNOVATION ».
En réalité, nous
sommes tout juste sortis – et encore… – d’une CRISE comme nous n’en avions
pas connue depuis les années « 30 », et si nous avons « passé le Cap
Horn », bien des « tempêtes » sont encore possibles…
Pour 2009, nous
n’avons pas encore de données précises, mais nos RESULTATS seront « plus
équilibrés ». D’une part, en effet, nous n’avons pas de Produits
« toxiques » ; et, d’autre part, entre Collecte et Trésorerie – plus 7,2 %
–, nous avons de réels motifs de satisfaction. Par ailleurs, le LIVRET
« A » aura été un gros succès, le CAM engrangeant, pour sa part, environ
50 % du total.
Côté Prêts
« HABITAT », après un premier semestre faible, nous avons enregistré une
« forte augmentation » au cours des six derniers mois de 2009. Et, en
dépit d’une « bancarisation » à plus de 97 % de la population, nous avons
accueilli 22 000 nouveaux clients. De même comptons-nous 47,8 % de
SOCIETAIRES dans nos rangs – une proportion encore jamais atteinte –, et
« Pyrénées-Gascogne » compte bien atteindre les 50 % dans un avenir
proche.
Pour leur part,
nos CLIENTS veulent, tout à la fois, « de la simplicité et de la valeur
ajoutée » dans leurs relations avec le CAM ; on sent, chez eux, un vrai
« besoin de conseil, de confiance, et de reconnaissance ». Pour plus d’un
client sur deux, la banque donne la priorité « à son propre intérêt, et
non à celui du client… ». Bref, « elle tente de s’enrichir sur son
dos ! ». Cela dit, ils sont tout de même plus de 90 % à ne pas vouloir
change de banque… » ! De son côté, INTERNET est de plus en plus utilisé,
et ce phénomène va très probablement aller en s’accroissant.
Selon Robert
Moulié, « nous sommes vraiment dans une phase de RECONSTRUCTION du Crédit
Agricole », mais, remarque-t-il, « ça va être compliqué ». Et puis,
continue le conférencier, « de quoi parlons-nous quand nous évoquons le
MUTUALISME ? ». En fait, il s’agit, pourrait-on dire, d’un « partage entre
le client, la banque et le… Territoire », et donc de Proximité et de
Solidarité. D’où, par exemple, la nécessité d’un « accompagnement des
clients et des sociétaires en situation difficile ».
De même, a été
mis au point un « PACTE-CLIENTS », sous la forme, notamment, d’une
« démarche participative », initiative à laquelle ont participé, en 2009,
pas moins de 507 personnes. En fait, là encore, il s’agit d’« améliorer »
non seulement notre « image », mais également notre « écoute-client ». Et
donc d’être « en amont des besoins et désirs des clients », et,
finalement, de nous « différencier de nos concurrents ».
En résumé, le
CLIENT souhaite voir « Pyrénées-Gascogne » faire « SIMPLE et UTILE ». Ce
qui nous amène, bien sûr, à « adapter notre management commercial ». Mais
également à « FIDELISER » nos clients au travers du Sociétariat. Et donc,
notamment, à être « irréprochables au niveau de l’ACCUEIL ».
A cet effet, un
« Responsable-Accueil » a pour mission de rencontrer nos clients « sans
intention de… vendre », ou encore, peut-on dire, de « reprendre le
Territoire ». En conséquence, il n’y aura plus un seul client sans
référent ; tous nos clients seront « en portefeuille », et chacun d’entre
eux posant une réclamation, devra recevoir une réponse SOUS 48 HEURES.
Enfin, Robert
Moulié a conclu son excellent et très complet exposé en nous dévoilant les
principaux points de la nouvelle ORGANISATION COMMERCIALE mise en place à
« Pyrénées-Gascogne ». Soit :
1) Une Direction Commerciale :
-
4 Directeurs de pôle.
-
35 Secteurs d’Agences.
-
136 Points de Vente.
2) 2 Directeurs adjoints.
3) 13 Directeurs de Région.
4) 128 Directeurs d’Agence.
5) 8 Managers opérationnels.
Après la
brillante démonstration de Robert Moulié – auquel Simon Garimbay ne manqua
pas d’adresser de chaleureux et très justifiés compliments –, la partie
risquait de ne pas être des plus faciles pour Madame Mariette, de la
MUTUALITE SOCIALE AGRICOLE. N’avait-elle pas, en effet, à nous parler de
la… « REVERSION », et donc d’un sujet qui ne relève pas précisément du
genre… léger.
Eh bien, cette
sympathique et fort compétente représentante de la MSA sut très bien
relever le défi, nous parlant, en effet, avec beaucoup de clarté, des
diverses perspectives qui s’offrent à celle ou celui d’entre nous dont le
conjoint vient de décéder. En fait, les précisions qui nous ont été
données portaient sur la seule RETRAITE DE BASE ; d’autres règles
intervenant, en effet, pour les « Complémentaires ». Par ailleurs, nous
a-t-il été rappelé, la « REVERSION » se fait au prorata des années de
mariage. De même, pour en bénéficier, des conditions d’âge sont-elles
exigées. Sauf, toutefois, si le survivant a au moins deux enfants. Et
puis, des conditions de RESSOURCES sont-elles également prises en compte.
Du moins, pour le régime de base.
De plus, les
BIENS PERSONNELS du conjoint survivant sont pris, eux aussi, en
considération, sauf cas d’une habitation en communauté. Mais, alors, il
revient à l’intéressé(e) de « préciser la valeur de l’immeuble ». Et, à la
vérité, c’est « très compliqué et long, car il faut attendre la réponse de
tous les autres régimes ». Enfin, selon une nouvelle loi, une majoration
pourra intervenir pour les plus petites retraites, mais sous réserve,
toutefois, d’avoir au moins 65 ans…
Ensuite, tout le
monde a battu en… retraite, si l’on peut dire, mais cette fois-ci en
direction de la cantine où succulentes galettes et fort savoureux cidre –
grand merci à l’Intendance ! – nous ont permis de conclure de très
agréable façon une réunion qui aura donné, une fois de plus, à beaucoup
d’entre nous, l’occasion d’apprendre bien des choses intéressantes, de
goûter à des nourritures terrestres des plus appétissantes, et, surtout,
d’apprécier le plaisir, toujours si vif, de « retrouvailles » avec de
nombreux(ses) anciens collègues qui nous restent très chers.
Robert PLANCHARD
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