Compte-rendu des réunions d'information de Bayonne et Serres-Castet

 

 

 

Réunion d’information de BAYONNE du 14 février 2012

C’est devant une trentaine d’adhérents que le Président De l’Amicale ouvre cette réunion. Il remercie tous les présents ainsi que les nouveaux adhérents. Il félicite particulièrement Françoise MICHALLET  et Bernard DUPRUILH qui se sont chargés de l’organisation de cette après-midi.

 Monsieur PARIOLEAU responsable du secteur nous a consacré l’après midi pour nous parler de l’organisation du Crédit Agricole et des résultats de la Caisse Régionale.

Dans un exposé clair et concis il nous parla de son métier, des résultats du secteur Basque, de la Caisse Régionale et de sa politique pour l’année 2012 : le client est au centre des préoccupations. Pour 2011 les indicateurs sont au vert : + 14000 nouveaux clients, + 52% des sociétaires, bonne progression de l’encours crédit et collecte, très bon résultat financier.

 Michel CRABE, notre collègue, lui succéda pour nous parler des » gestes qui sauvent » dans le cadre des premiers secours. Il proposa aux participants une  formation de 7 heures ( à partir du 1er juillet) pour obtenir le certificat. Cette formation pourra se faire sur le secteur de Bayonne par groupe de 7 à 10 personnes.

 Monsieur MONDENX fit avec Simon GARIMBAY le point sur la complémentaire santé et demanda aux adhérents de bien vouloir répondre, quand ils seront interrogés, à l’enquête réalisée par SOM sur l’occupation de chambres particulières.

 Après avoir remercié les intervenants pour leur participation, l’après-midi se termina de façon très conviviale et chaleureuse autour d’une excellente galette et d’un verre de cidre.

 

 

Réunion d’information de Serres-Castet du 16 février 2012

On s’informe !...

Certes, la froidure des jours passés a cédé la place à un timide redoux, mais, franchement, en ce jeudi 16 février, nous ne nous sentons guère tentés de mettre le nez dehors. Or, nous sommes tout de même pas loin d’une centaine d’« Anciens » qui nous retrouvons à Serres-Castet pour écouter la « bonne parole » des intervenants de grande qualité, dont notre Président a sollicité le concours. Et pourtant les thèmes développés ne sont pas précisément de nature à attirer les foules : nos problèmes de santé, la politique de « Pyrénées-Gascogne », les « gestes qui sauvent », enfin, n’appartiennent pas, en effet, à ces sujets qui, le plus souvent, enflamment les esprits. Cependant tout le monde écoute avec beaucoup d’attention les orateurs présents. Mais, il est vrai, chacun d’entre eux maîtrise fort bien la question dont il nous entretient, aussi suivons-nous avec beaucoup d’intérêt leurs propos. A l’exemple, disons-le, de nos amis basques réunis, l’avant-veille, à Bayonne, à l’initiative de Simon Garimbay. Qui, en début de séance, nous transmet les bons vœux de notre ancienne collègue, Yvonne Nicoullaud qui, à… 102 ans passés, a toujours « bon pied, bon œil », à l’exemple de Marthe Fort, qui fut, elle aussi, de notre « Maison », et s’apprête à fêter, à son tour, son… Siècle ! Comme quoi la Banque « Verte » porte décidément bien son nom !

Par ailleurs, notre Président ne manque pas non plus de saluer nos tout nouveaux « Anciens » présents dans la salle.

Puis, plus… prosaïquement, Simon Garimbay, mais également Monsieur Mondex, de « Sud-Ouest Mutualité », croient utile d’attirer notre attention sur certaines « facturations » quelque peu surprenantes : il est, en effet, des établissements qui nous comptent un nombre de journées d’hospitalisation supérieur à celui réellement passé… Aussi serait-il tout à fait opportun, le cas échéant, de demander une facture à la structure qui nous aurait hébergés.

Pour sa part, Monsieur Robert Moulié intervient pour la quatrième fois devant notre assemblée, aussi est-il bien connu – et fort apprécié – de chacune et de chacun d’entre nous.

En fait, nous dit-il en préambule, « 2008 fut l’année du début des difficultés, et depuis cette époque-là, il nous faut reconstruire PYRENEES-GASCOGNE, et, plus largement, le milieu bancaire. Ainsi, la notion de MUTUALITE a-t-elle été quelque peu oubliée ; de même devons-nous revenir sur la « relation-CLIENT » qui doit, en effet, être… « Reconstruite » : par exemple, selon de récentes enquêtes, « deux tiers des clients ne sont pas… rassurés ! » Toutefois, il faut le dire, au lendemain de la crise, nous avions tout de même « 90 % de clients qui ne voulaient pas changer de banque », et au moins « 82 % d’entre eux se disent prêts à parler du C.A.M. et à le… RECOMMANDER ». Or, un an plus tôt, ils étaient seulement 64 % à tenir le même langage…

Autre motif de satisfaction : selon Monsieur Robert Moulié, « Pyrénées-Gascogne » a, bien sûr, perdu un certain nombre de clients en 2011, mais nous en avons, en revanche, reçu pas moins de 30 000 nouveaux, soit, in fine, une augmentation de… 14 000. Ce qui est loin d’être négligeable.

De même, le nombre des clients-SOCIETAIRES s’est-il accru, lui, de 52 %, et pour 2012 nous envisageons d’« engranger » 30 000 nouveaux Sociétaires.

L’encours-COLLECTE a, de son côté, enregistré une bonne progression avec, en effet, une augmentation de +4 %, soit un gain de 0,2 de part de marché, ce qui nous place, au plan NATIONAL, au 5ème rang par rapport aux autres Caisses.

Progression encore : celle de nos ENCOURS-CREDIT avec plus de 8 %, nous hissant d’ailleurs au 3ème rang au niveau des C.R.

A propos de l’augmentation du RISQUE, « il nous faut être… hypervigilants. Il ne doit pas augmenter, en effet ».

Côté… espagnol, « BANKOA » « s’est bien comporté, avec, notamment, 7 millions de résultat ».

En revanche, nos « FILIALES », et notamment « Square Habitat », ne nous ont guère donné de satisfaction, pour cause, semble-t-il, d’un excès de charges par rapport aux ventes.

 Pour le développement du MUTUALISME, un important effort va être réalisé en 2012. Ainsi, plus de 800 000 euros seront distribués, et un « Livret-Sociétaire » sera créé.

Par ailleurs, beaucoup de « mouvements » sont prévus dans les Agences dont, en effet, 41 % des collaborateurs sont en place depuis plus de 3 ans. Les embauches, elles, vont connaître une stabilisation, car il y en a eu beaucoup ces deux dernières années.

Côté RESULTAT, 2011 aura été une « très bonne année » avec un peu plus de 92 millions d’euros.

De même, un gros effort est fait au niveau du DEVELOPPEMENT LOCAL : « on collecte ICI pour prêter… ICI » (1).  Et l’on insiste donc sur l’amour du Territoire. Avec, notamment, la création d’un nouveau badge : « J’aime mon Territoire ». Du coup, le rachat d’une banque espagnole a été annulé.

Le CLIENT, lui, reste la priorité, et d’ailleurs un « parcours » en 5 étapes a été dressé à son intention :

1)   Le client sait pourquoi il vient.

2)   Le client se sait compris. On « attaque » l’objet de sa venue.

3)   Questionnement, Ecoute. Besoins cachés à mettre en évidence.

4)   Co-construction avec le client.

5)   Le client sait ce qui va se passer.

 A noter encore la décision de « Pyrénées Gascogne » de réserver au Territoire l’ensemble de la Collecte, et de privilégier la SOLIDARITE LOCALE.

De même, en 2011, et au niveau des RISQUES, le secteur le plus touché fut celui de l’HABITAT ; en revanche, rien de particulier du côté des COLLECTIVITES.

En 2012, un gros effort va être mené en faveur du MUTUALISME, et nous comptons déjà 280 000 Sociétaires.

S’agissant de l’ACCUEIL, le « taux de satisfaction est bon » ; la TARIFICATION, elle, « a effectivement changé ». Enfin, l’accent est mis sur la responsabilité sociale ENVIRONNEMENTALE.

Les ENCOURS-CREDIT sont en progression de 8 %, et nous nous situons d’ailleurs au 3ème rang au plan national. Sur le RISQUE, « il nous faut être hypervigilants, car il ne doit pas augmenter ».

Toujours selon Monsieur Robert Moulié, « Pyrénées-Gascogne » va mettre en place un « Espace-SOURDS » avec des agents spécialement formés pour tenir, en quelque sorte, un rôle d’interprètes.

De plus, va être développée la coopération avec les C.R. du Sud (Toulouse, Bordeaux, Charente). De même, « Pyrénées-Gascognes » ambitionne également de devenir le premier partenaire des ASSOCIATIONS. En liaison donc avec Tarbes et Auch. Par ailleurs, va être encouragé l’accès des femmes aux postes d’encadrement.

* * * * *

Pour sa part, Monsieur Michel Crabé, du Comité d’Entreprise, nous parle des accidents et premiers secours, c'est-à-dire des GESTES qui SAUVENT.

Ainsi, nous rappelle-t-il, 8 millions d’accidents domestiques se produisent annuellement en France, et ce sont au moins 10 000 vies qui pourraient être épargnées, si « 1 personne sur 5 connaissait les gestes d’urgence ».

Alors, comment réagir face à un accident ?

1)   Faire face au stress.

2)   Se hâter lentement.

3)   Apporter un soutien psychologique : expliquer ce qui est arrivé et ce qui va se passer.

4)   Eviter toute contamination.

5)   Protéger.

6)   Alerter (gendarmerie, police, pompiers, SAMU).

7)   Pratiquer les gestes de premier secours.

8)   Relais par pompiers, etc.

9)   Cadre juridique : sanction pénale pour non-assistance à personne en danger.

En fait, 4 ETAPES :

a)   Sécuriser le lieu de l’accident et les personnes impliquées.

b)   Vérifier l’absence d’aucun danger supplémentaire pour soi-même, les personnes présentes, la ou les victimes.

c)   Apprécier l’état de la victime.

·      La rassurer.

·      Vérifier si elle est consciente et parle normalement.

·      La mettre en position latérale de sécurité.

·      Demander, le cas échéant, un massage cardiaque.

·      Appeler le SAMU… 15, en cas de problème médical.

·      Appeler les POMPIERS… 18, en cas d’accident.

d)   Dispenser les gestes de secours de façon calme.

·      Essayer de faire le maximum en évitant, dans la mesure du possible, toute aggravation.

DEVENIR « SECOURISTE ».

En 2007, mise en place du PSC, soit : Prévention et Secours Civique de Niveau 1.

En fait, il s’agit d’une formation d’une durée de 10 heures.

Toutefois, elle sera de 7 heures à partir du 1er juillet, l’enseignement sur une seule journée étant préférable, en effet, à un étalement sur deux jours.

A cette occasion, un certificat est délivré par l’Association organisatrice, et il est durable à vie. Mais un perfectionnement, de temps à autre, est certainement utile.

Finalement, une fois « formés », nous sommes en mesure de :

·      Protéger,

·      Alerter,

·      Agir face à une victime qui s’étouffe, saigne, est inconsciente,

·      De soigner un malaise, une brûlure, une plaie.

Avant de conclure la réunion, Simon Garimbay nous dit quelques mots :

·      Et de notre ASSEMBLEE GENERALE qui se tiendra, le 3 mai, à AINHOA où nous pourrons nous rendre en cars au départ de Pau.

·      Et d’une « Journée CIDRERIE » prévue le 24 mai, au Pays Basque !

Enfin, en préalable à cette si sympathique « Sortie », notre Président nous convie à aller savourer un excellent… cidre qui, il est vrai, « accompagne » fort bien les succulentes « galettes des rois » qui nous sont abondamment proposées.

Et dont chacune, chacun se régale tout en goûtant le si bon plaisir qui naît toujours d’une rencontre entre gens qui s’estiment et partagent une amitié bien réelle, forgée tout au long d’années passées sous un même toit.

 Jeanne et Robert PLANCHARD

(1) Cf. la déclaration de Monsieur Jean Philippe, Directeur Général de « Pyrénées Gascogne », à « Valeurs Actuelles » (16 février 2012) : « Banque de détail coopérative, le Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne collecte l’argent sur son Territoire pour le prêter ici. L’an dernier, nous n’avons jamais prêté autant ».